La Grande Guerre a-t-elle émancipé la femme belge ?

Avec la création de la Ligue belge du droit des femmes en 1892, le mouvement féministe belge cherche à améliorer les conditions économiques, politiques et sociales féminines et défend l’égalité homme-femme. Très loin d’être aussi actives que dans les autres pays occidentaux, les associations féministes belges s’inspirent de leurs homologues qu’elles côtoient lors de congrès internationaux. 

Sur une note très "années folles", nous explorerons l’évolution des mentalités et les influences culturelles des revendications féministes notamment à travers la libération du corps qui se vêt d’une mode nouvelle et swingue sur des accords venus d’Amérique. 

Envie d'en savoir plus ? Rendez-vous au Musée royal de l'Armée le dimanche 17 mars à 10 h 30 pour assister à la conférence d'Emilie Gaillard,  spécialiste de la Première Guerre mondiale.

La conférencière 

Titulaire d’un master I et d’un master II en Histoire de l’art, spécialiste de la photographie de la Première Guerre mondiale, Emilie Gaillard participe en 2010-2011 à l’ouverture du Musée de la Grande Guerre de Meaux (Seine-et-Marne, France) au sein de l’équipe du commissariat d’expositions (Les femmes dans la Grande Guerre(2010)) et de la régie des collections. Co-commissaire de l’exposition Chienne de Guerre ! Les animaux dans la Grande Guerre (MRA, Bruxelles 2009), elle intègre dès 2012 le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire de Bruxelles en tant qu’attachée Première Guerre mondiale. Elle contribue à plusieurs expositions temporaires (Monumentum (2012),14-18 C’est notre Histoire(2014)), travaille au nouveau parcours 1914-1918 du musée et prépare la grande exposition qui clôturera les festivités du centenaire Au-delà de la Grande Guerre, 1918-1928(2018).